Dans les années 1985, un journaliste néerlandais connu écrivait: “Savez-vous ce que j’ai vu? Un vigneron du Languedoc qui utilisait de petites barriques de chêne, comme cela se pratique dans le Médoc!” Trente ans plus tard, les vins du Languedoc sont considérés avec respect; ses crus sont désormais bien établis et prêts à conquérir les marchés. C’est ici aussi que l’on produit 9% des vins bio du monde.

 

 

Le Languedoc a une longue histoire qui remonte au XVIIIe siècle. L’arrivée du chemin de fer vers 1853 permet de nouveaux débouchés pour les départements du sud qui fournissent alors près de 40% de la production française de vin. A l’époque, nombreux sont ceux qui chaptalisent ou coupent leurs vins avec des vins algériens pour leur donner plus de couleur. Mais cette production de masse fait chuter les prix. En 1880, les viticulteurs recevaient 30 francs pour un hectolitre et seulement 10 francs vingt ans plus tard. Des voix s’élèvent, les manifestations se multiplient; en 1907, « la révolte des vignerons » rassemblera pendant plusieurs mois des centaines de milliers de manifestants, jusqu’en juin où, à Perpignan, l’armée tire sur la foule et fait 5 morts. Le Midi est alors au bord de l’insurrection, certains régiments se soulèvent même contre le gouvernement Clemenceau. Le vote de la « Loi anti-fraude » (comprenez anti-sucrage) va calmer les esprits, mais les crises se succéderont jusque dans les années 80. La véritable sortie de crise se fera grâce à l’obtention du label « Vin de pays » (aujourd’hui Vin de France) pour le Languedoc.

 

Comprendre le terroir

En 1950, 90% des raisins du Languedoc étaient apportés aux coopératives de vin, aujourd’hui, “seulement” 65%. La raison est connue: nombre de viticulteurs sont devenus vignerons. Cette évolution est allée de pair avec une meilleure compréhension de la qualité de certains terroirs. Fitou fut la première AOC rouge en 1948 (cf. Vino n°6, 2014), rejoignant les vins doux naturels de Rivesaltes ou de Maury.

 

D’autres communes suivirent: Corbières, Minervois, Saint-Chinian, Faugères. En 2007, le décret d’appellation Coteaux du Languedoc de 1985 est modifié en AOC Languedoc et s’étend dorénavant aux aires délimitées des AOC de la région Languedoc-Roussillon. Depuis 1990, la production a diminué de 29 à 11 millions d’hectolitres (2010), les surfaces ont elles aussi été réduites, certains vignobles peu qualitatifs ont retrouvé leur affectation agricole d’autrefois. Une grande attention a également été apportée à la mise en valeur du terroir. Le succès de la viticulture biologique et biodynamique a également joué un rôle dans ce renouveau.

 

Pyramide

L’organisation des appellations languedociennes est inspirée de la structure pyramidale du Rhône. Le socle commun est l’appellation Languedoc, qui s’étend du Roussillon au Gard. Puis, un cran plus haut, les appellations que l’on pourrait qualifier de régionales (Côtes du Roussillon, Corbières, Minervois). Dans certaines communes, une dénomination géographique complémentaire peut être accolée, comme Corbières-Boutenac ou Minervois-La Livinière. La dernière à avoir été reconnue est l’AOC Terrasses du Larzac en 2014, Pic Saint-Loup devrait être la suivante. A l’étage suivant, on trouve les appellations communales et les unités de sols avec e.a. les AOC Collioure, Banyuls, Maury, Faugères. Le sommet de cette pyramide est occupé par les crus qui sont des lieux-dits, au sein même des appellations dont les caractéristiques géologiques et climatiques ont été identifiées et qui ont encore d’autres particularités à mettre en avant. Vino a fait étape chez quelques producteurs de talent de cette région en pleine mutation.

 

Corbières

 

Corbières est une appellation communale établie, au nord de Fitou, très à la mode, autour de Boutenac, un terroir qui a le statut de cru. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas d’autres parcelles qui valent la peine dans l’AOC Corbières elle-même. C’est le point de vue notamment de Robert Joyeux du domaine La Cendrillon. Ses vins le prouvent, tout comme ceux, d’après lui, de La Baronne.

 

La Cendrillon

Robert Joyeux a hérité du majestueux manoir de son père au cœur du village des Corbières, près de Narbonne, ainsi que d’un domaine viticole de 18 hectares dans la famille depuis 150 ans. « Lorsque j’ai repris en 1987 le domaine, je n’ai voulu qu’une seule chose : faire des vins de qualité. Mais il fallait tout reprendre de zéro et l’image des Corbières n’était pas terrible. Tout devait être plus fonctionnel et plus moderne, sans jeter toutefois les bonnes choses (comme les cuves béton) par-dessus bord. J’ai engagé un nouvel œnologue, Julien, et installé des foudres pour le grenache et des barriques pour la syrah. J’ai conservé également les parcelles de vieilles vignes qui étaient encore valables, mais tout le reste a été restructuré. Mon père avait des parcelles qui donnaient 140 hl, mais nous nous en sommes débarrassés. Tout est désormais mené en bio. Pour moi, ce n’est pas un argument de vente, mais bien une conviction forte. Les gens par ici ont peur des mauvaises herbes, mais je trouve quand même étonnant de ne voir aucun brin d’herbe chez mes voisins.”

 

Notes de dégustation

• Classique Blanc Pays d’Oc 2012 (assemblage de cépages locaux avec du verdejo et de l’albarino). Un vin très original avec étonnamment beaucoup de punch et de fraîcheur.

Classique Rouge (Bergerac) – un vin qui illustre parfaitement le style de la maison: ici on ne fait pas des vins bodybuildés, mais des vins élégants mais une fine structure.

* Inédite 2011. Notre favori: aromatique agréable, du caractère, garrigue, des notes toastées avec une grande buvabilité, mais aussi la structure nécessaire et un bon potentiel.

• Nr. 1. (élaboré avec les vieux pieds de grenache de la parcelle La Coume). « La » référence de la maison mais qui n’est pas produite chaque année. Ce millésime-ci est complexe, profond et monumentalement structuré.

(Imp/ Young Charly / Bio-Belvin)

 

Faugères

 Faugères possède un terroir de qualité dans les collines, souvent avec des sols d’ardoise. Ici, les rendements ne sont jamais élevés. La roche conserve la chaleur de la journée, ce qui favorise le processus de maturation. Vino a fait connaissance avec une nouvelle venue.

Domaine de Cebène

Le domaine est géré par Brigitte Chevalier, auparavant Export Manager de Thunevin. Lorsque son fils a terminé ses études, elle décide d’enfin réaliser son rêve de bio. Bordelaise, elle se lance pourtant dans le Languedoc: « Tout a déjà été fait et prouvé à Bordeaux. Ici, vous avez plus de liberté et de possibilités pour faire quelque chose de créatif. Plus de cépages aussi et plus de terres pour votre argent. » Elle fait alors le tour de la région et porte son choix sur Faugères: altitude et fraîcheur, avec un terroir de schistes. Elle achète d’abord un terrain juste à la sortie de Faugères au sous-sol de sable et de pierres. En 2008, elle acquiert 9 hectares à Faugères avec des pieds de grenache, de mourvèdre, de syrah et de carignan, mais qui n’étaient plus entretenus depuis deux ans: « Ce n’était pas un problème, ils étaient effectivement en mauvais état, mais au moins, je savais que les vignes n’étaient plus pulvérisées depuis deux ans!  »

(Imp: Caves de France / VinVino / Viticole Le Loup)

Notes de dégustation

• Felgaria Faugères 2010. Beau classique, puissant, juteux, frais. Top.
• Ex Arena 2013. Vin de Pays d’Oc. Animal, joli fruit (gr, mourv)
• Les Bancelles Faugères 2013. Savoureux, beau classique, longueur, (sy, gr, m, car)
• Felgaria Faugères 2012. Structure, harmonie, puissance, potentiel.

 

Pézenas

Un autre terroir dont il faut parler: Pézenas, au nord-est de Béziers. Très diversifié et peut-être un peu hétérogène, mais pour beaucoup tellement captivant pour ces mêmes raisons. La nouvelle appellation est stricte pour la classification des parcelles. Par exemple, si des pins poussent dans le quartier, c’est une raison suffisante pour déclasser une parcelle, car ceux-ci indiquent la présence de grandes réserves d’eau dans le sol.

 

Domaine La Grange

En 2008, l’importateur allemand de vins Rolf Freund, spécialisé dans les vins d’Espagne et d’Italie, a repris le domaine La Grange, « la concrétisation d’un rêve » pour sa femme et lui. Mais le couple étant toujours actif en Allemagne, c’est la sympathique Sandrina Garrigue qui gère le domaine. Rolf et Renate ne visaient ni plus ni moins qu’un top-vin dans le Languedoc. Le choix de La Grange s’est révélé judicieux, car entre-temps Pézenas a été reconnue comme appellation village. Le domaine produit aussi des Pays d’Oc monocépages. Chaque parcelle est récoltée séparément, en fonction de la maturité, et dans les nouveaux bâtiments ultra-modernes, les jus circulent par gravité. L’avenir semble ici radieux.

 

Notes de dégustation

• La Grange Terroir Cabernet Sauvignon 2013, Pays d’Oc. Cabernet avec des influences clairement méditerranéenne. Cuir, animal et bien concentré, des tannins parfaits. Vieux pieds de vigne.
• Réserve Castalides La Grange 2013. Languedoc (gr, mourv). Avec aussi une partie des parcelles de Pézenas. Influence du bois, charmant, rond, charnu, réglisse, cassis, sous-bois, tannins soyeux, finale chaude.
• Icône Castalides La Grange. Languedoc-Pézenas 2012. (syr-mourv) Parcelles de schistes. 18 mois de bois. De la matière généreuse, très souple et cependant structuré, frais. Favori.

 

Terrasses du Larzac

On parle beaucoup des Terrasses du Larzac ces derniers temps, une région avec une superbe dynamique. En principe, l’appellation ne peut pas produire de cru autour du lac du Salagou, car celui-ci s’étend plus de dix communes, mais, selon les dernières rumeurs (mi-mai), la situation devrait prochainement changer.

 

Mas des Chimères

Le père du vigneron Guy Dardé faisait de la polyculture, comme beaucoup de familles dans le Languedoc. Les raisins étaient vendus à la coopérative, mais Guy a voulu produire son propre vin. D’abord avec l’aide de et à la coopérative, mais l’expérience ne fut pas concluante. En 1993, il décide de se lancer seul et de créer sa propre cave, il se tourne alors très naturellement vers les vins de terroir. Plus tard, il épouse l’Allemande Palma Lohr, qui participe au développement de l’image de l’entreprise. La vinification se fait en cuves béton, sans levures exogènes. Bio donc.

 

Notes de dégustation

• Oeillade 2014 IGP Côteaux du Salagou (100% cinsault). Aérien, très juteux et pur.
• Nuit Grave 2012 Td Larzac. Juteux, rond, pur, complexe, potentiel de garde. Top. (syr, mourv, gr)
• Idem 2013: plus sec, beaucoup de structure et aussi de potentiel.
  • Caminarèm 2012, Td Larzac, Nez sauvage, très épicé, fin de bouche sèche. ** (idem + carign. et cins.)

 

Plan de l’homme (Remi Duchemin)

C’est une histoire presque symbolique que celle que nous raconte Remi Duchemin. Celui-ci possédait avec son beau-frère un domaine en Pic Saint-Loup. Mais lorsque ce dernier prend sa pension, Remi n’a aucune envie de reprendre l’affaire. Résultat: tout est vendu et Remi achète un nouveau domaine en Terrasses du Larzac en 2009: “J’espérais retrouver ici l’ambiance qui régnait dans le Pic Saint-Loup dans les années 90: la même dynamique, la même certitude de conquérir le monde. Et c’est un peu ce qui s’est passé, avec la reconnaissance de l’appellation d’origine l’an dernier. » Dans ce domaine, les pieds de vigne ont en moyenne une quarantaine d’années.

 

Notes de dégustation

• Florés blanc (rous., gr. bl) 2013. Ouverture splendide, joli gras et rondeur, épices fines.
• Florés rouges (cins 60%, gr, syr.) 2013. Belle attaque et équilibre.
• Rood Habilis 2012 (gr, sy, car) Nez confituré de fruits d’été, mais bel équilibre général avec pas mal de potentiel. Joli.

(Imp: Privinliège)

 

 

La Livinière

Même si cette partie du Minervois s’est elle-même baptisée « cru » depuis plusieurs années (cf. photo), on peut dire sans se tromper qu’elle a joué un rôle pionnier en ce domaine. Qui n’est pas de La Livinière en parle avec jalousie, mais ce cru tire surtout tout la région vers le haut.

 

Domaine Maris

Fatigué de ses études en Angleterre, Robert Eden part en 1980 tailler les vignes en Australie. Il travaille ensuite pour diverses caves où il apprend le métier. Après un passage en Toscane, à Macon et dans le Beaujolais, il atterrit finalement dans le Languedoc. En 1997, il s’associe avec un partenaire financier (Kevin Parker) pour acquérir le domaine Maris. « La Livinière n’était alors pas un cru, mais pour nous, ces vins ont toujours contrastés avec les autres. » Longtemps traité avec des produits chimiques, le sol avait pourtant des atouts. « Nous avons amélioré le vignoble, étape par étape. Nous avons d’abord planté de la moutarde pour revitaliser le sol, puis suivi la voie du bio à la biodynamie, via le compost. C’est d’ailleurs en apprenant à faire du compost (avec l’aide de François Bouchet) qu’a grandi mon intérêt pour la biodynamie. » Eden est maintenant passé à une nouvelle étape: il a construit une cave végétale, au look très design. Quel est son secret ? Des briques faites de paille de chanvre, qui continuent de travailler pendant 20 ans en CO2 négatif. « C’est la première cuverie végétale du monde. Des 80 hectares d’origine, nous n’avons gardé que les 45 meilleurs. »

 

Notes de dégustation (millésime 2012)

• Maris La Touge La Livinière. Épices sauvages, équilibre, caractère et structure.
• Las Combes, La Livinière (90% gren, 10 car.). du fruit à profusion, pur, juteux, frais.
• Les Anciens (vieux carignan, gren. – oeufs béton) Splendide, pur, généreux, épicés équilibrées, profondeur et harmonie, gras, agréable fin de bouche. Favori.
• Brama Blanc (grenache gris – oeufs béton) Généreux et toutefois frais, palette complexe. « Cela, on ne l’obtient qu’avec du grenache gris », nous dit Eden.

 

Entre mer et océan / Limoux – Cabardès – Malepère

 

Limoux

 

Rives-Blanques

On démarre avec du blanc. Situé sur les contreforts des Pyrénées, le Château Rives-Blanques a subi une métamorphose sous l’impulsion d’un couple néerlando-anglais John et Caryl Panman qui sont arrivés ici car ils souhaitaient faire un vin qui n’était pas connu. « Nous connaissions la Blanquette de Limoux bien sûr, mais nous avons été impressionnés par le vin blanc tranquille. En 1972, le chardonnay est autorisé dans la zone de ce qui devient une appellation 20 ans plus tard, l’AOC Limoux blanc. Tout comme dans l’aire d’appellation de Malepère, il y a ici un microclimat qui subit l’influence à la fois de la Méditerranée et de l’océan. Au début, la maison se limite à la Blanquette et à l’AOC Limoux, mais aujourd’hui, elle élabore aussi un Crémant (sans mauzac), un Crémant rosé, un vin tranquille 100 % mauzac, un autre 100 % chenin blanc et deux assemblages. Les vignobles se trouvent au sommet d’un plateau entouré de bois. Le propriétaire précédent adhérait déjà à Terra Vitis, et différentes parcelles sont maintenant aussi en bio. Limoux est la seule appellation où les vins blancs doivent obligatoirement fermenter dans du bois.

 

Notes de dégustation

• Chardonnay-Chenin VdP d’Oc (Ambassadeur d’Oc). Chardonnay-Chenin. Frais, vif, floral, un vin blanc joyeux. Avec capsule à visser.
• Occitania 2013 (100% Mauzac). Nez discret, mais très riche et généreux.
• Dedicace 2012 (100% Chenin bl) Expressif, notes de miel, noix, complexe, sucrosité sans sucre résiduel.
• Trilogie 2012 (Chardonnay-Chenin-Mauzac). Style oxydatif, complexe, eau-de-vie, acidité très marquée, mais harmonieux.

 

 

Malepère

Malepère vient de ‘Malapeira’: mauvaise pierre. Car la pierre absorbe l’humidité et on ne peut les utiliser pour bâtir des maisons. Mais pour la viticulture, c’est une excellente chose. Malepère a aussi un sol riche en acidité. L’AOP a été reconnue en 2007.

 

Guilhem

En 1878, la famille Guilhem acquiert un petit château construit par un noble après la Révolution. La famille Gourdou le reprend ensuite, mais la mère de l’actuel propriétaire, Bertrand Gourdou, décide de le vendre en 2004. Cette perspective a «réveillé» Bertrand qui décide de garder les 14 meilleurs hectares du domaine et les monte en qualité. En 2009, il se convertit au bio. Entre-temps, il acquiert aussi un second domaine qui porte la superficie totale à 32 hectares. La cuverie a été modernisée et les cuves béton remises à neuf. Malepère est passé directement de VDQS en AOP. Aujourd’hui, Gourdou est le plus gros producteur indépendant de la région. Depuis 2013, il travaille avec des levures endogènes, sauf pour le rosé. La température de fermentation ne dépasse jamais les 25 ° c.

(Imp: Vinotheek à Roeslare, VitisVin (Gent), Entrepot du Vin (Puurs), WineNot (Bruxelles), Vin Le Loup à Waterloo).

 

Notes de dégustation

• Prestige de Guilhem 2013. Touches de laurier, juteux, riche, fraîcheur intéressante et élégance.
• Grand Vin 2012. (50 merl, 50 cab fr, barriques d’un vin) Fin, équilibré, riche et très typé, plein de caractère. Potentiel.
• Clos du Blason 2012 (pas chaque année, 95% merlot, 18 mois en chêne neuf) Puissant, fin, rond, réglisse, menthe. Un vin de garde.

 

 

 

 

Oenotourisme

 

Domaine de Pélican (Gignac, non loin d’Aniane) – Baudouin et Isabelle Thillaye

Magnifique domaine au milieu de la garrigue devant le plateau du Larzac. Ici, vous trouverez des chambres d’hôtes, grandes et petites, ainsi qu’un gîte très luxueux. Il y a aussi un camping dans le bois voisin pour ceux qui aiment la nature sauvage, et, last but not least, une piscine. Le couple a investi ici en 1997 et a également acquis 25 hectares de vignobles (32 hectares avec les forêts et la garrigue, soit la moitié de la vallée). Peu à peu, Baudouin et Isabelle ont réalisé leur rêve : rénover les bâtiments et restaurer les vignobles.

Ici, on peut parler de terroir dans le vrai sens du mot : tout est entouré de buissons et de garrigues. Le thym sauvage et l’iris colorent largement le printemps. Au domaine se déroulent les ‘Lundis Vignerons’, où tant les villageois que les touristes viennent acheter du vin. Pélican produit sa propre gamme de vins de qualité dont vous pourrez essayer ‘L’Envol Pélican’, la ‘Vigne de Madame’ ou la ‘Montre au Soleil’.

Sur le dessus du plateau, vous trouverez également Pascal et Thierry Julien du Mas de Janiny (vin bio).

 

Autres adresses de séjour

• Domaine de Saint Jean  – chambre d’hôtes chez le viticulteur: contactez Martine DELBOURG – +33 (0)6 75 38 69 84 – 11200 Bizanet
• Chambres d’hôtes tenues par des Belges à Faugères : voir luckinkas.fr

 

Où manger?

• Dans la petite ville animée et vivante de Pézenas: les vignerons se donnent habituellement rendez-vous au restaurant Les Maronniers, rue de Verdun, dans le quartier des antiquaires. Attention, si vous souhaitez y manger le midi, soyez avant 13h à table, car le chef ne fait pas d’heures supplémentaires…
• Aussi dans la petite ville de Caune-de-Minervois, dans le Bar-Restaurant-Tabac local (avec plat du jour et « vrai » chef) ou dans le petit restaurant tenu par des Anglais, ou au Bar à Tapas, également exploité par des Anglais.

DR/MV

end kurkdroog content.php